Amende feux rouges : ce que vous devez savoir sur les radars automatiques
Les radars automatiques, ces dispositifs omniprésents à chaque coin de rue, ont révolutionné la gestion de la sécurité routière. Ils sont là pour veiller au respect des feux rouges, mais leur fonctionnement et les conséquences d’une infraction restent parfois flous pour bon nombre d’entre nous. Combien coûte une amende pour franchissement de feu rouge ? Quels sont les recours possibles ?
Pensez à bien comprendre les enjeux et les mécanismes de ces radars pour éviter les mauvaises surprises. Appréhender leur rôle peut non seulement aider à mieux respecter le code de la route, mais aussi à contester une amende si nécessaire.
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Plan de l'article
Comment fonctionnent les radars automatiques de feux rouges ?
Les radars de feu rouge, dispositifs clés de la sécurité routière, sont installés à des intersections stratégiques en France. Leur mission : contrôler le respect des feux tricolores et sanctionner les automobilistes imprudents.
Un radar de feu rouge utilise des capteurs magnétiques placés dans le sol, juste avant la ligne d’effet du feu (LEF). Ces capteurs détectent le passage d’un véhicule lorsque le feu est au rouge. Dès qu’une infraction est enregistrée, le radar prend automatiquement une photographie du véhicule en faute.
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- Installation : Les premiers radars de feu rouge ont été installés en 2007.
- Évolution : Leur nombre est passé de 701 au 1er juillet 2017 à 842 en 2022.
Les radars sont placés de manière à capturer deux images distinctes : l’une lorsque le véhicule franchit la ligne d’effet du feu, et l’autre lorsqu’il est au milieu de l’intersection. Ces deux clichés permettent de prouver sans équivoque le franchissement du feu rouge.
Le radar de feu rouge est un outil technologique sophistiqué qui utilise des capteurs magnétiques et la photographie pour garantir la sécurité sur nos routes. Sa présence dissuasive vise à réduire les comportements dangereux et à protéger les usagers de la route.
Quelles sont les sanctions pour un feu rouge grillé ?
L’article R412-30 du code de la route stipule que tout automobiliste doit marquer l’arrêt au feu rouge. En cas de non-respect, les sanctions sont sévères et immédiates. Effectivement, franchir un feu rouge constitue une infraction de quatrième classe.
- Amende : Le montant forfaitaire s’élève à 135 €. En cas de non-paiement dans les délais impartis, cette amende peut être majorée jusqu’à 375 €.
- Retrait de points : Cette infraction entraîne le retrait automatique de 4 points sur le permis de conduire.
- Suspension de permis : En fonction de la gravité de la situation, une suspension de permis de conduire pouvant aller jusqu’à 3 ans peut être décidée.
L’article R412-31 du code de la route précise aussi que l’arrêt est obligatoire au feu orange, sauf si le véhicule est dans l’impossibilité matérielle de s’arrêter en toute sécurité. Les radars automatiques, en capturant les images des infractions, facilitent la constatation et le traitement de ces violations.
Sanction | Détail |
---|---|
Amende | 135 € (forfaitaire), jusqu’à 375 € (majorée) |
Retrait de points | 4 points |
Suspension de permis | Jusqu’à 3 ans |
Le respect de ces règles est fondamental pour la sécurité routière et pour éviter les accidents graves. Les radars automatiques jouent un rôle dissuasif et préventif en incitant les conducteurs à respecter les feux tricolores.
Comment contester une amende pour un feu rouge grillé ?
Contester une amende pour un feu rouge grillé est un droit de tout automobiliste. La première étape consiste à vérifier l’authenticité de l’infraction. La photographie prise par le radar doit montrer clairement que le véhicule a franchi la ligne d’effet du feu (LEF) après que le feu est passé au rouge.
- Rassemblez les preuves nécessaires, y compris la photographie de l’infraction envoyée avec l’avis de contravention.
- Remplissez le formulaire de requête en exonération, disponible en ligne ou joint à l’avis de contravention.
Envoyez ce formulaire, accompagné des preuves, au Centre National de Traitement (CNT) de Rennes. L’examen du dossier sera réalisé par un agent de police judiciaire qui statuera sur la validité de la contestation.
Les motifs de contestation
Plusieurs raisons peuvent justifier une contestation légitime :
- Erreur de plaque d’immatriculation. Vérifiez que le numéro de votre véhicule correspond bien à celui mentionné sur l’avis.
- Erreur de signalisation. Si le feu tricolore ne fonctionnait pas correctement ou si la signalisation était confuse, fournissez des preuves tangibles (photos, témoignages).
- Cas de force majeure. Si vous avez dû franchir le feu rouge pour éviter un accident ou pour laisser passer un véhicule de secours, expliquez clairement les circonstances.
En cas de rejet de votre contestation, vous pouvez saisir l’officier du ministère public pour une seconde analyse. En cas de refus persistant, un recours devant le tribunal de police reste une option, bien qu’il demande un investissement en temps et en énergie.